Cette vidéo postée par Julie Aroubani, une Saint-Andréenne, fait suite à celle qui a été diffusée hier sur les réseaux sociaux, montrant une jeune petite collégienne réunionnaise se faire tabasser par une fille devant le collège Fayard à Saint-André, laquelle était entourée et encouragée par une trentaine de ses camarades non réunionnaises.
Sans tomber dans la colère, ni dans le désir de vengeance, Julie Aroubani qui, à l’instar de nombreux parents d’élèves, a été choquée par les images violentes de la vidéo en question, ose poser aujourd’hui le débat calmement, en toute sérénité, en pesant ses mots, en appelant avant tout au respect de toutes les cultures”.
Mais “lorsqu’on touche à nos enfants, là il faut faire attention”, prévient-elle dans sa vidéo, non pas en appelant à la “guerre civile” mais en invitant ainsi toutes les Réunionnaises et tous les Réunionnais et même tous les autres (zoreils, mahorais…) à interpeller les pouvoirs publics avant qu’il ne soit trop tard, afin d’empêcher demain “un bain de sang entre Réunionnais et Mahorais” car, dit-elle, “les élus n’oseront jamais aborder ce sujet, ils n’oseront jamais prononcer le mot mahorais, et ils essayeront toujours de faire diversion en évitant ce sujet qui en est pourtant un”. Ecoutez son message !