Cyclones : Le poids des mots, le choc des images »

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— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Une femme s’apprête à subir un cyclone annoncé. Retranchée dans sa bicoque, calfeutrée à grands renforts de planches et de clous, elle attend sous une table se réconfortant comme elle peut à l’aide de rhum. C’est alors qu’une jeune étrangère lui demande asile.

Un simple coup d’œil suffit à identifier cette œuvre qui s’annonce très clairement comme un thriller théâtrale, où tous les ingrédients du genre sont réunis : des séquences d’action comme filmées au ralenti, une situation dangereuse et menaçante, une atmosphère sombre et sinistre, une utilisation d’un suspense sous contrôle où les personnages changent brutalement de comportement ; ils deviennent tout d’un coup agressifs et irritables, ou complètement lugubres et amorphes. Frileux s’abstenir, car du frisson il y en a aura au programme, pour tenir le spectateur en haleine, la tension monte par degrés, tandis que l’intrigue avance jusqu’au climax. Leyna est enfermée dans son secret sa culpabilité, sa maison est son refuge et sa prison, l’ultime rempart contre la folie qui la guette, contre cet Autre , ce monde qui la juge et la condamne.…

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Source:: Madini Art